Déjà, ils m'énervent
Vivement que ça se termine. J'en ai marre; Il y a overdose. Heureux sont ceux qui arrivent à totalement s'en défaire. Si c'est le cas de l'un d'entre vous, je suis prête à écouter tout conseil. On passe devant le Stade de France, lieu ô combien symbolique d'un âge d'or révolu, si j'y prête un petit peu l'oreille. Quand je vais faire mes courses chez Leclerc, je vois même le nutella arborer sur son emballage la tête de certains de nos héros nationaux. Navrant… J'allume la télé, en évitant le journal de 20h, TF1 et Canal+. Il me reste la pub. Et bien notre futur sanctifié fait de la pub pour des assurances. Là, je crise… Bien évidemment, au bureau, il y a toujours un homme ou deux pour pronostiquer, non sans utopie, une victoire nationale. Et oui, il s'agit bien de la nation toute entière qui est en halène devant cet événement … qui n'a pas encore débuter. Alors moi, je crois que je vais faire des incantations : pourvu que ça se termine vite ! Et le premier que j'entends chantonner "allez les Bleus", je l'explose !
Parce que moi, je n'y arrive pas à m'en défaire. Même quand on écoute la radio, le matin dans la voiture, à l'heure de l'horoscope, programme ô combien indétrônable, imaginais-je, ils apparaissent, comme ça, sans prévenir : "un souvenir de personnalité sur le sujet"… On tente d'intellectualiser la chose ? Peine perdue ! En tout cas, je m'en fous des émois de Francis Huster face à l'événement !