Dix de perdus, un de trouvé ?

Encore, encore et encore des déceptions professionnelles.

Je me rends compte que c'est comme les déceptions amoureuses. On a beau l'avoir vécu, on a beau avoir souffert, on a beau avoir juré ses grands dieux que plus jamais on ne nous y reprendra, ou en tout cas que l'on souffrira comme ça, c'est à chaque fois la même chose : un mail arrive, inopiné, avec la petite musique "vous avez un nouveau message" ... ouh la la, j'aime pas ça. C'est bizarre ça aussi, quand on vous annonce une bonne nouvelle, on aime bien vous le dire en face voire au téléphone, sûrement pour recevoir votre réaction, le bonheur que cela peut procurer. Les mauvaises nouvelles, on les reçoit par courrier ou par mail. Les mots, couchés sur papier, feraient moins mal ? Ils arrangeraient leurs auteurs, visiblement.

Bref, après des espoirs entretenus par mon interlocutrice, des entretiens avec elle presqu'amicaux, la présentation de mes "futurs collègues et bureau", le couperet : la réponse négative "qui n'enlève en rien vos capacité et la valeur de votre cv". Le poste est pourvu en interne, finalement. Après deux mois de recrutement en externe ? Ah ? "Mais n'ayez pas de regrêt, vous vous seriez sûrement embêtée à ce poste, il n'est pas à la hauteur de vos compétences".

Pareil avec l'autre poste de mes rêves : une annonce postée début janvier. Un premier entretien, un deuxième de prévu et une info : le poste serait aujourd'hui remis en cause par l'entreprise. En tout cas la date d'ouverture ne serait pas prévue avant cet automne.

Je ne comprends pas. désarroi. Est-ce parce que les conséquences émotionnelles sont quasi nulles de leur côté que les recruteurs prennent autant à la légère ce grand marché dans lequel je suis, parmi tant d'autres je sais, ballotée ?