Premier essai
Soyez indulgents, je n'ai jamais tenté de faire dans la poésie.... ok, après celui-ci, j'arrête ! (en tout cas, je me suis bien amusée, il ne me restera plus qu'à travailler !)
Tu es mon doux compagnon depuis ma plus tendre enfance,
Rien à faire, j’éprouve toujours pour toi une insatiable attirance.
Jamais démunie,
Faut pas le dire, c’est toujours le format familial que seule, je finis
Je t’adore, toi qui me console parfois de petites contrariétés,
Je te déteste, toi qui contribue à entretenir mes petits bourrelets !
Exceptionnellement étalé sur une crêpes et flambé au Cointreau,
Rapidement bouloté sur n’importe quel support avant d’aller au boulot,
Tous les prétextes sont bons pour te déguster,
T’avaler, te dévorer, te lécher,
Au point souvent, je l’avoue, de m’en écoeurer.
A dix ans, récompense des goûters,
A vingt ans, compagnon d’infortune des moments esseulée,
A trente ans, réservé à prendre des forces pour le futur bébé,
Je te suis fidèle et le resterai jusqu’à ce que l’usine de ta production ne ferme !
Alors si un jour c’est moi qui m’en vais,
Sachez que malgré tout, dans l’Au-delà, je saurai me passer de toi :
Ca ne sera pas la peine de mettre dans ma tombe un pot de Nutella !