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De quoi sera fait demain ?
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17 novembre 2008

Répétition générale

Idéalement, j’aimerai qu’il fasse ses nuits lorsque je reprendrai le travail.

Il est vrai que j’apprécie le fait de ne pas avoir encore à courir le matin en regardant l’horloge qui me dit que d’ici peu, je vais finir par être en retard pour aller travailler.

Ce matin, j’ai vécu une répétition générale sans m’en rendre compte … râtée !

Ca commence par la nuit. Ah ça c’est facile de s’endormir profondément après biberon, bain et câlins avec papa… Oui j’avoue, j’ai hésité à le réveiller vers 23 heures parce que même s’il fait beaucoup de progrès, je me doutais fortement qu’il ne pourrait pas faire de marathon commencé à 19 heures sans biberon nocturne. Et puis en voyant son visage angélique plongé dans un doux rêve, j’ai cédé : j’ai éteints la lumière et me suis attendu à me réveiller ponctuellement dans la nuit. D’abord entre 1 et 2 heures puis entre 5 et 6…

Puis un peu plus tard, le réveil sonne. Pour mon homme, qui lui n’a pas de transition à faire. La sonnerie du réveil ne l’a pas perturbé dans son sommeil. Alors encore un effort m’est nécessaire pour le sortir des bras de Morphée. Oui il est réveillé. Ouf, je me rendors en appréciant le fait de pouvoir le faire encore sereinement.

Mais quelques minutes plus tard, branle bas de combat : mon homme s’est rendormi : il est en retard. Là, il se lève d’un coup et commence à courir dans tous les sens. Je lui propose de sortir le chien pour lui faire gagner du temps. Il refuse poliment. Mais alors que je repartais dans mes rêves, voilà qu’il revient dans la chambre : finalement, il accepte ma proposition : il est vraiment trop en retard.

Alors, j’enfile un jean, un tee-shirt et un pull et me voilà dehors avec un Monsieur Chien râvi de prendre son temps à renifler les pipis de ses congénères. Il faut que j’accélère pourtant, mon homme attend mon retour pour partir au travail.

Un petit bisou rapide et me voilà seule en piste. Alors je tente de positiver. Il est trop tard maintenant pour espérer reprendre mon sommeil là où je l’ai laissé. Alors j’espère au moins prendre un petit déjeuner tranquille.

Râté. Alors que mon thé est encore bouillant, j’entends mon fils pleurer dans la chambre. Je tente de boire quand même ce breuvage qui m’aide habituellement à démarrer de bon pied mes journées. En fait, je me brûle et fini par renoncer. Bah oui, je ne suis pas capable de laisser hurler mon fils trop longtemps. Surtout le matin, au réveil.

Alors, j’abandonne mon petit déjeuner et vais le voir. Je redouble d’efforts et de risettes pour lui faire décrocher un sourire et effacer ces instant où il hurlait pour m’appeler. Ca marche. Rien à faire, ce petit sait jouer de son charme avec moi : j’en oublie mon petit déjeuner sacrifié. Je lui donne encore un biberon. Celui-là, on ne peut y échapper. Bon, il dure plus longtemps que prévu et je m’extasie devant ses areuh de plus en plus fréquents.

Il est 9h01, j’ai une petite pensée pour ceux qui commencent leur journée de travail. Moi je suis dans ma chambre, mon fils est aussi mouillé que moi : il vient de faire le pipi qui déborde d’une couche trop pleine. Je ne peux m’appesantir d’avantage : il faut l’habiller. Je le change donc de la tête aux pieds. Lorsque c’est fait, je constate que je devrais en faire de même : entre ce jean troué qui n’en peut plus de mes kilos en trop et ce tee-shirt devenu trop court qui de toutes façons est mouillé par mon fils, je me retrouve en culotte devant mon placard. Ne cherchant pas à faire de sensations particulières aujourd’hui, je prends le premier pantalon et tee-shirt qui sont devant moi. 

Voilà, il est presque 10 heures et pas coiffée, ni complètement éveillée, nous voilà, mon fils et moi, presque prêts à affronter cette nouvelle journée.

J’aurai dû reprendre le travail aujourd’hui. Mon congé maternité est terminé. Je fais du « rab » pour la période d’adaptation à la crèche de Junior qui commence demain : rendez-vous à 9h30 à la crèche, et j’appréhende déjà de ne pouvoir réaliser cet exploit.

Enfin, il va falloir que j’y arrive à être fin prête juste … deux heures avant celle à laquelle je l’ai –presque- été aujourd’hui ….

C’est pas gagné !

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Commentaires
L
Courage, courage penses à ceux qui mettent au monde des quadruplés lol
C
bonne chance à toi, miss Line...
V
C'est dur dur la vie de maman. Et encore plus dur, la vie de maman active ;). <br /> Mais je lis que tout s'est bien passé. :)
M
J'y suis arrivé ! Mais alors on est dans un état .... <br /> ... et on remet ça demain !
C
mais oui ça va aller !!!! J'ai dù reprendre le rythme à la rentrée scolaire pour aller deposer le grand à son bahut qui se trouve à petaouchnok ... reveiller la ptite, bib, l'habiller, de même pour moi, gerer le grand ... en une heure pil poil parceque bordel j'arrive pas a me sortir du lit avant ... ET même si chaque matin y'a un ptit couac, nous y arrivons et de plus en plus souvent dans la bonne humeur :-))<br /> Tu vas y arriver ... Je ne suis pas inquiète.<br /> Bon courage pour demain,<br /> Je vous embrasse tous les deux :-)
De quoi sera fait demain ?
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