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De quoi sera fait demain ?
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26 septembre 2006

Jour de gloire

Dimanche j'ai fait du "trekking aérien".

CCela consiste à passer d'arbre en arbre à 11 mètres de hauteur maximum, faire de la tyrolienne, crapahuter, etc..

Pour replacer dans le contexte, j'ai le vertige sur une chaise. J'ai mes oreilles internes qui débloquent à fond et les vertiges toujours lancinants m'handicapent régulièrement.

Alors c'était pas gagné.

Les dieux de la pluie étaient bien présents la veille au soir, le lendemain, mais dimanche matin,le ciel était dégagé. Les filles attendaient cet événement avec impatience : pas possible d'y échapper.

Alors, j'ai espéré me réfugier derrière le fait qu'il faut bien quelqu'un pour se dévouer et s'occuper des enfants. Mais non,l'organisation était optimum : les moins de 1.40 étaient pris en charge par des encadrants.

Je n'étais pas la seule à les détester, ces jeunes enthousiastes.

On nous arnache avec un baudrier (un nouveau mot dans mon vocabulaire), nous explique le maniement du mousqueton, du machin pour faire de la tyrolienne et là, on se débrouille.

Discipliné, on se ressert tous en groupe, très solidaires tout d'un coup.

Je monte sur un premier arbre. Râle, me plaints mais y arrive.

Je demande juste à mon chéri une faveur. La dernière peut-être : rester avec moi !

Nous demandons conseil à un gentil jeune homme enthousiaste qui encadre ce bout de forêt. "Celui -ci c'est le parcours le plus difficile".

Je n'ose y croire, Chéri l'a bien dit, devenu, lui aussi enthousiaste tout à coup : "c'est celui-ci qu'on fait, et maintenant !"

Même pas le temps de le détester : je monte sur un arbre, dois franchis des sortes de balançoires successives pour accéder au deuxième arbre, monte encore d'un cran pour accéder au troisième, et ainsi de suite…

Chéri était juste derrière moi, à m'aider à retirer parfois mes mousquetons mais surtout à m'encourager : "je suis très fier de toi". Je n'entendais que ça. Mais là haut, j'étais tétanisée. Es jambes, les bras, ma raison : rien dne répondait plus. Je ravalais mes larmes et avançais, sachant que je n'avais pas d'autre alternative.

Je suis montée à 11 mètre du sol ! J'ai enlacé plus d'un arbre. J'ai vu la terre autrement en fait. Une autre perspective. De cette terre, mais de moi aussi …

Ce parcours, impossible a priori pour moi, je l'ai fait.

Et j e suis VACHEMENT FIERE DE MOI !

J'ai même adoré la dernière tyrolienne super grande, je riais de bon ceur suspendue dans les airs.

La vie ne sera plus pareille.

Après celui ci, j'en ai fait d'autres de parcours, plus accessibles. Avec Mistinguette. Je lui ai montré une partie de mes exploits. Je garderai ce jour gravé dans ma mémoire.

Bref, c'était un super dimanche riche en émotions !

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Commentaires
T
Coucou Jane...moi pas Tarzan, moi vertige sur mon tabouret, moi pas vouloir acrobranche....<br /> <br /> Moi te dis bravo<br /> <br /> Loïc
C
C'est fait ......<br /> Une âme charitable vient d'adresser <br /> votre candidature<br /> à l'édition :<br /> KHO LANTA 2007 ................
M
Non, non, non, j'ai entendu parlé de la via ferrata : il n'en est pas question ! <br /> Au fait, le terme technique de ce que j'ai fait, c'est de "l'acrobranche".
L
Bientôt une 'tite via ferrata Miss Line ? Parles en à Chéri, je suis sûr qu'il est partant !<br /> <br /> Mais bravo Mademoiselle, c'est vachement ien de faire des trucs inhabituels non ? Surtout ceux dont on ne se serait pas cru capable...<br /> <br /> Bises !
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